Mon Univers Biblique

Que faisons-nous devant ces questions qui nous perturbent de vivre en paix et qui nous empêchent de croire en Dieu ?

Alors ce matin, je vous propose de lire une histoire de l’Ancien Testament dans laquelle il y a une femme qui a trouvé en Salomon, préfiguration du Seigneur, toutes les réponses aux questions difficiles et qui reçoit le même héritage que celui du Seigneur[1] : « 1 R 10.1-13. ». Au travers de ce texte, je voudrais bien aborder quelques visages de l’Eglise.

Lecture biblique : 1 R 10.1-13

La reine de Saba entendit parler de la réputation de Salomon, à la gloire de l’Eternel, et vint l’éprouver par des énigmes. Elle arriva à Jérusalem avec une suite très importante, des chameaux portant des aromates, de l’or en très grande quantité et des pierres précieuses.

Elle vint auprès de Salomon et lui dit tout ce qu’elle avait dans le cœur. Salomon lui expliqua tout ce qu’elle demandait, et il n’y avait rien de caché pour le roi qu’il ne pouvait lui expliquer. La reine de Saba vit toute la sagesse de Salomon, la maison qu’il avait bâtie, les mets de sa table, l’habitation de ses serviteurs, les fonctions et les vêtements de ceux qui étaient à son service, ses échansons, et les holocaustes qu’il offrait dan la maison de l’Eternel.

Elle en perdit le souffle et dit au roi : C’était donc vrai ce que j’ai appris dans mon pays au sujet de tes paroles et de ta sagesse ! Je ne croyais pas à ces paroles avant d’être venue et d’avoir vu de mes yeux. Et voici qu’on ne m’en a pas annoncé la moitié. Tu as plus de sagesse et de prospérité que ta réputation ne me l’avait laissé entendre. Heureux tes gens, heureux tes serviteurs qui se tiennent continuellement devant toi, qui entendent ta sagesse ! Béni soit l’Eternel, ton Dieu, qui t’a été favorable et t’a placé sur le trône d’Israël ! C’est parce que l’Eternel aime Israël à toujours, qu’il t’a établi roi pour que tu fasses droit et justice. Elle donna au roi 120 talents d’or, une très grande quantité d’aromates et des pierres précieuses. Il n’arriva plus autant d’aromates que celles que la reine de Saba donna au roi Salomon.

Les navires de Hiram, qui apportèrent de l’or d’Ophir, amenèrent aussi d’Ophir une grande quantité de bois de santal et des pierres précieuses. Le roi fit avec le bois de santal une balustrade pour la maison de l’Eternel et pour la maison du roi, ainsi que des harpes et des luths pour les chantres. Il n’arriva plus pareil bois de santal, et l’on n’en a plus vu jusqu’à aujourd’hui.

Le roi Salomon donna à la reine de Saba tout ce qu’elle désira, ce qu’elle demanda, et lui fit en outre des présents dignes d’un roi tel que Salomon. Puis elle s’en retourna pour aller dans son pays, elle et ses serviteurs.

Méditations :

• ·         Qu’a préparé, la reine de Saba, pour rencontrer Salomon ?
• ·         Quels sont les éléments que la reine de Saba observe pendant le séjour en Jérusalem ? Et que représentent aujourd’hui ces éléments ?
• ·         Que voyez-vous dans la réaction de la reine de Saba après avoir rencontré Salomon et observé Jérusalem ?
• ·         Qu’est-ce que la reine de Saba reçoit de la part de Salomon ?

C’est l’Eternel qui a donné à Salomon la sagesse et l’intelligence :

Tout d’abord, je vous rappelle que la sagesse, l’intelligence, la gloire et la richesse de Salomon est un don de Dieu[2]. Par le jugement en ce qui concerne un bébé d’une femme prostituée, il a bien montré à son peuple sa sagesse accordée par Dieu[3]. Et il a prononcé trois mille proverbes, et ses chants sont au nombre de mille cinq. En plus, il a parlé du monde végétal et animal[4]. Et il a construit le Temple de Jérusalem[5] et son palais royal. En plus, à son époque, Israël est devenu le centre du commerce international. Ainsi, la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les fils de l’Orient et toute la sagesse des Egyptiens. Autrement dit, il était au top en tous les domaines ; scientifique, juridique, architectural, commerçant, littéraire, politique et religieux. Dans ce sens-là, il est une des préfigurations du Christ.

Alors, tous les rois de la terre qui avaient entendu vanter sa sagesse, envoyaient des délégations de tous les pays du monde pour l’entendre[6]. C’était un mouvement international.

Elle s’est présentée devant Salomon :

Mais, la reine de Saba qui avait aussi entendu parler de la sagesse de Salomon, elle était différente des autres rois. Au lieu d’envoyer ses délégués comme les autres, c’était elle-même qui est venu écouter Salomon. Les autres rois n’étaient pas présents en face de Salomon pour l’écouter. Probablement ils avaient des raisons particulières car ils devaient gouverner leur pays avec une responsabilité très lourde. Nous pouvons comprendre sans difficultés leur absence devant Salomon. Pourtant, il y a une chose que nous devons remarquer. C’est que la reine de Saba avait le même rôle que les autres rois.

Malgré tout cela, elle s’est présentée devant lui pour entendre directement la réponse de la part de Salomon.

Cette présence devant Salomon est bien liée au résultat de son voyage, surtout au salut personnel. Lisons Mt 12.42 : « La reine du Midi se lèvera lors du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon[7]. » Ainsi Jésus, notre Seigneur, déclare que cette reine sera ressuscitée au dernier jour, pour juger le monde avec Lui. Par contre il ne parle pas des rois qui avaient envoyé leurs délégués et qui avaient aussi entendu la sagesse de Salomon au travers de leurs délégués. Dans la déclaration du Seigneur, ce que nous devons saisir est qu’elle a traversé la frontière et elle était en face de Salomon qui est à Jérusalem. Au lieu de rester dans sa maison, elle est allée à Jérusalem où il y a Roi d’Israël.

Alors qu’est-ce qui la pousse à suspendre son travail et à quitter son pays pour se rendre à Jérusalem ?

Elle veut être délibéré de ses questions difficiles :

Ce sont des questions qu’elle a dans le cœur. Au début de la prédication, je vous ai présenté plusieurs questions. En dehors de ces questions, il y a énormément beaucoup de questions qui nous poussent à faire quelques choses. C'est-à-dire que la question comprend une puissance très forte de faire bouger les gens. Il y a des questions qui nous fait progresser et qui nous fait coincer. Si on est coincés par les questions, on fait souvent des choix très négatifs. Car on ne peut pas s’en sortir tout seul par son propre moyen. Cela suscite beaucoup de problème moral, physique, spirituel, conjugal, familial, social, politique et mondial.

Alors, j’ai entendu parler d’une très mauvaise attitude à propos de la question : « Je ne pose pas de questions. Car pour vivre très simple, ce n’est pas la peine de poser des questions. » Ce n’est pas du tout possible de vivre comme ça, sans poser de questions. Car il est bien écrit dans la Bible que « l’Eternel a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu a faite, du commencement jusqu’à la fin[8]. » Et l’Eternel dit au prophète Esaïe : « Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies[9]. »

Ces paroles de Dieu nous permettent dire que depuis très longtemps, bien sûr depuis la création du monde, tous les êtres humains posent naturellement des questions sur leur vie, sur le monde et sur Dieu. Ces paroles de Dieu nous invitent aussi à trouver la réponse en Dieu, non dans la sagesse humaine. Car c’est lui qui est Auteur de la question et de la réponse. En dehors de l’Eternel, personne ne peut trouver la réponse, pour que nous puissions avoir la paix du cœur. Pourtant, beaucoup de gens essayent à plusieurs manières de trouver des réponses, soit dans la philosophie, soit dans la science, soit dans la politique, soit dans la religion et etc. Mais ce n’est pas du tout possible de trouver des réponses satisfaisantes pour notre âme. Car notre Dieu et notre Seigneur cache bien cela aux sages et aux intelligents qui vivent dans leur autonomie. Il révèle seulement à ses enfants qui dépendent de son Créateur. Nous avons vu cela il y a deux dimanche. En conséquence, ceux qui trouvent la réponse en Dieu sont heureux et ceux qui sont encore en train de chercher la vérité dans leur essaie humaine s’enferment à leur insu dans le malheur.

Revenons à la réaction de la reine de Saba. Elle est partie pour écouter Salomon qui est rempli de la sagesse de Dieu. Elle est partie pour éprouver la sagesse de Salomon en lui posant des questions difficiles dans son cœur. Et en conséquence, elle a entendu toutes les réponses. A cette femme qui est délivrée du problème du cœur à cause des questions difficiles, Jésus déclare qu’elle sera ressuscitée au dernier jour pour juger le monde.

Alors est-ce qu’elle est partie seulement aves ses questions ? Non ! Elle est partie avec ses biens pour donner à Salomon.

L’offrande de la reine de Saba :

Nous savons que Salomon était riche. Sa richesse était un don de Dieu et du coup, il était le plus riche que les autres rois[10]. Alors à quoi le présent de la reine de Saba sert-il ? Surtout, elle avait préparé son présent pour Salomon avant qu’elle entende la réponse de la part de Salomon. Alors, que devons-nous saisir par cette remarque ?

Dans l’attitude de la reine en ce qui concerne la préparation du présent, je vois son cœur reconnaissant à la grâce de Dieu. Avant qu’elle parte pour Jérusalem, elle ne croyait pas à la sagesse de Salomon à la gloire de l’Eternel[11]. Pourtant elle n’est pas venue avec la main vide pour consulter Salomon sur ses questions difficiles. C'est-à-dire que lors de son départ pour Jérusalem, elle avait déjà dans son cœur une espérance en Dieu qui avait accordé sa grâce à Salomon. Elle est partie pour rencontrer Salomon en attendant la même grâce de Dieu que Salomon. Ainsi, elle était déjà prête à recevoir la grâce de Dieu. Elle n’a pas apporté son présent par l’habitude. Dans son présent pour Salomon, elle a déjà mis son espérance en Dieu. A son attitude sérieuse, authentique et reconnaissante, Salomon ne lui a pas donné seulement la réponse. Il lui a donné plus de son présent. Nous pouvons le vérifier au verset 13.

Ici, je veux bien développer très brièvement le rapport entre le cœur et l’offrande. Un jour, je vais en aborder sur ce sujet. En fait, l’offrande est une valeur extériorisée du cœur. Donc s’il y a un décalage entre le cœur et l’offrande, cela suscite beaucoup de problème avec Dieu. Pour celui qui donne son offrande sans reconnaissance authentique à la grâce de Dieu sur sa vie, on l’appelle « hypocrite ». Pour celui qui oublie tout le temps d’extérioriser sa reconnaissance, tout en la gardant dans son cœur, d’ailleurs ce n’est pas du tout possible, on l’appelle « menteur ».

Pourquoi ? Il y a plusieurs réponses de Dieu. Mais je ne développerai pas. Comme je vous ai dit tout à l’heure, je vais en aborder un autre jour. Tout simplement, je vous rappelle une parole de Dieu : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force[12]. » Dans cette parole, je voudrais bien attitrer votre attention sur l’ensemble de notre être pour servir le Seigneur. En plus, c’est l’Eternel qui nous a donné tout l’ensemble de notre être. Donc servir le Seigneur est de rendre à Dieu ce que nous avons reçu de la part du Seigneur.

Jusqu’à maintenant nous avons vu trois attitudes de la reine qui sont totalement différentes de celles des autres rois : sa présence physique devant Salomon, sa conversation profonde avec Salomon, et son offrande reconnaissante pour Salomon. Maintenant, je vous invite à approfondir l’observation de la reine de Saba pendant le séjour à Jérusalem.

Qu’observe-t-elle pendant le séjour en Israël ?

Elle a vu à l’intérieure de Salomon la sagesse accordée par Dieu et à l’extérieure de Salomon le Temple de Dieu et le culte pour Dieu, et le palais royal et tout ce qui est nécessaire pour roi d’Israël ; la nourriture, l’habitation de ses serviteurs, les fonctions, et les vêtements. Ainsi elle a observé non seulement ce qui est à l’intérieure de Salomon mais aussi tout ce qui l’entoure.

Que représente-elle ? C’est l’Eglise !

Aujourd’hui, que représente ce dont je viens de parler ? C’est l’Eglise ! Nous avons un Roi et nous sommes ses serviteurs. Nous vivons sous sa grâce. Ainsi, tous les éléments que nous avons vus sont une des préfigurations de l’Eglise, le corps du Christ.

Que trouve-t-elle en Eglise ?

Enfin, qu’est-ce qu’elle a trouvé devant Salomon, préfiguration du Christ, et en Jérusalem, préfiguration de l’Eglise ?

Elle a d’abord confessé sa faute en ce qui concerne la réputation de la sagesse de Salomon à la gloire de l’Eternel[13]. Et elle a reconnu ce qu’elle a vu, comme l’œuvre de l’Eternel. Elle a béni de tout son cœur l’Eternel, le Dieu d’Israël, tout en considérant Salomon comme roi d’Israël nommé et établi par l’Eternel-même.

Je vois ici la même confession que les chrétiens font lors de leur conversion radicale par la foi en Jésus. Nous pouvons en conclure par là que l’histoire de la reine de Saba à Jérusalem nous montre bien des visages de notre Eglise d’aujourd’hui.

Ici j’aimerais bien souligner une expression qu’elle a utilisée dans sa belle confession : « Heureux tes gens, heureux tes serviteurs qui se tiennent continuellement devant toi, qui entendent ta sagesse ! » Donc soyons heureux dans nos service pour le Seigneur dans son corps, c'est-à-dire Eglise !

Que devons-nous faire ?

Frères et sœurs, je vous rappelle le parcours ALPHA qui va débuter la semaine prochaine. Comme la reine de Saba entendait la réputation de Salomon, préfiguration de Jésus, parlons de Jésus à ceux qui nous entourent. Notre invitation au parcours ALPHA sera un ticket qui amène des invités au salut. Distribuons des prospectus à ceux qui nous entourent pour qu’ils puissent désirer entendre la sagesse de Jésus qui est plus grand que Salomon.

Soyons présent nous-mêmes au culte et au parcours ALPHA au lieu de regarder l’œuvre de Dieu à l’extérieur de l’église. Venons à l’église avec nos questions et nos problèmes en désirant la grâce de Dieu qui répond à notre espérance authentique. Préparons nos offrandes en mettant notre foi en Jésus qui attend notre reconnaissance à ses œuvres pour nous dans son plan merveilleux. Et servons l’Eglise dans la joie pour que les gens du monde s’en rendent compte que l’Eglise est une communauté des chrétiens qui vivent dans la joie grâce au Salut accordé par le Christ-Jésus qui est mort sur la croix pour pardonner nos péchés. Chaque service en Eglise est important non seulement pour le Seigneur mais aussi pour le monde qui observe notre attitude authentique dans le service. Nous sommes témoins du Christ dans le service.

Frères et sœurs, voulons-nous entendre une belle confession de la foi par la bouche des non chrétiens ? Voulons-nous que notre Eglise soit vivante et dynamique pour le salut en Christ ? Mettons tous ensemble en pratique ce que nous avons appris aujourd’hui à la parole de Dieu !

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Prenez le livre d’Esther. Les juifs sont dispersés dans l’immense empire Perse. Pour eux c’est dur. Mais pour l’empereur ça va plutôt bien. Des richesses colossales, une femme splendide… mais qui refuse de venir parader devant ses convives !

Un empereur sans impératrice, ça ne le fait pas. Il faut la remplacer rapidement. On regroupe les plus belles jeunes femmes du royaume. Esther en fait partie. Elle est juive, élevée par Mardochée. Lui est portier au palais royal. Esther rejoint le harem, gardant secrète son identité juive. Elle gagne la confiance du responsable du harem. Et l’empereur la choisit pour femme.

De son coté, Mardochée entend parler d’un complot pour tuer l’empereur. Sa réaction permet de lui sauver la vie. Il y a aussi Haman, ce premier ministre si fier que chacun s’incline devant lui. Chacun ? Pas Mardochée en tout cas. Furieux, Haman obtient de l’empereur la permission de tuer tout le peuple juif.

Seule Esther peut encore intervenir. Mais aller voir l’empereur sans y être invitée, c’est risquer la mort… L’empereur l’accueille. Esther le fait languir. C’est lui désormais qui attend sa question au repas du lendemain. Haman ne supporte plus l’attitude de Mardochée. Il fait construire une potence pour le liquider avant les autres.
Que fait Dieu pour son peuple ? Est-il absent ? A voir le cours des évènements, on pourrait le croire. Mais il est bien présent et agissant.

C’est Dieu qui permet que l’impératrice soit exclue, afin qu’Esther prenne sa place. En doutons-nous ? Comment Esther peut-elle être sélectionnée entre des milliers, si Dieu ne dirige pas les choses ? Est-ce un hasard si Esther gagne la faveur du responsable du harem ? Cet homme qui la conseille pour se présenter devant l’empereur. C’est encore Dieu qui permet à Mardochée de dénoncer le complot. Ce sera décisif pour la suite du récit. N’est-ce pas Dieu qui dirige le sort afin que le peuple ait 12 mois pour se préparer au massacre ? N’est-il pas présent lorsqu’Esther conserve la vie en se présentant à l’improviste devant l’empereur ?

Oui Dieu s’implique dans l’histoire. Il dirige parfaitement toutes les affaires des hommes. Mais cela n’ôte rien à notre responsabilité d’agir. Esther l’a bien compris. Elle qui, élevée à la plus haute place, risque de tout perdre en dévoilant son identité juive. Mais n’est-ce pas précisément ce que Dieu attend d’elle ?

Esther nous parle de Jésus. Elle est prête à mourir pour épargner son peuple. Mais c’est le Christ qui mourra pour nous sauver. A lui nous sommes unis, pour former le peuple de Dieu. Un récit qui rejoint Matthieu 10.37-39. Jésus nous invite à l’aimer plus que tout ce qui nous est cher. Manifestons, devant les hommes, cette solidarité cachée. Même si l’on doit en souffrir. Car celui qui lui reste attaché, malgré le rejet, trouve la vie.
A suivre…

(Première de trois parties)

Genèse chapitre 22 versets 1 à 19

 À l’âge de 100 ans, Abraham devient père pour une seconde fois mais cette fois-ci c’est différent. L’enfant qui vient de naître est le fils promis par Dieu plusieurs années auparavant, fils que sa femme Sarah allait lui donner. Son nom : Isaac. Abraham a vu grandir ce fils et maintenant il est un jeune homme de 25 ans environ (selon l’historien juif Josèphe). Abraham a de quoi d’être fier d’Isaac. À chaque fois qu’il le regarde, il ne peut que remercier Dieu pour sa bonté envers lui. Mais voilà qu’un jour, le Seigneur lui demande quelque chose d’inouï : de partir pour le pays de Morija et d’offrir en sacrifice son fils bien-aimé, Isaac (verset 2). Comment Abraham va-t-il réagir ?

Certainement qu’Abraham ne devait pas en croire ses oreilles ! Il devait se demander s’il avait bel et bien entendu Dieu lui demander une telle chose ! Pendant la nuit (et quelle nuit il a dû passer !) il a pris la décision d’obéir à Dieu, peu importe le prix. Pour lui, l’obéissance à son Créateur était plus important que tout au monde. Au verset 3, on lit « qu’Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui 2 serviteurs et son fils Isaac. »

Trois jours de marche avant d’atteindre le lieu du sacrifice, ça donne beaucoup de temps pour réfléchir. Quelles luttes intérieures ont dû faire rage dans l’esprit d’Abraham ! Quelle torture du cœur à chaque fois qu’il regardait Isaac marchant à côté de lui. Mais au fur et à mesure que le groupe avançait, Abraham repassait dans son cœur les promesses de Dieu. L’Éternel n’avait-il pas promis que d’Isaac sortirait une postérité ? (Genèse 17 /19) Sa foi en Dieu fut alors fortifiée tellement que, lorsque son fils lui demanda où était l’agneau pour le sacrifice (v. 7), il lui répondit : « Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste.» (v.8)

Une fois rendus sur la montagne désignée par le Seigneur, la foi d’Abraham est soumise à une dure épreuve. Il n’y a pas d’agneau qui l’attend. Il devra donc aller jusqu’au bout de son obéissance et sacrifier son fils. Comme Abraham lève le couteau pour égorger Isaac, l’ange de l’Éternel l’interpelle et lui dit de ne pas faire de mal à son fils (v. 11 et 12). Il lui montre un bélier qui était retenu dans un buisson. Abraham le prend et l’offre à la place de son fils. En récompense pour son obéissance, le Seigneur renouvelle sa promesse de bénir Isaac et de multiplier sa postérité (v.17).

 Abraham a appris beaucoup à travers cette épreuve. Premièrement, que Dieu devait avoir la première place dans son cœur. Deuxièmement, que Dieu tient ses promesses et les accomplit toujours. Troisièmement, que le Seigneur pourvoit au besoin. (v.14)

Quelle joie devait remplir le cœur d’Abraham lorqu’il retourna à son campement accompagné de son cher fils. C ‘était comme si Dieu le lui avait donné une seconde fois. Sa foi et son obéissance lui avait permis d’expérimenter la grandeur de la miséricorde du Seigneur.

Ma prière : Seigneur, donne-moi la force d’être obéissante à ta voix même quand tu me demandes de faire quelque chose de difficile. Aide-moi à m’appuyer sur tes merveilleuses promesses. Amen

Versets-clé : Genèse 22 : 12 : « … car je sais maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »

Que suis-je prête à sacrifier? Le sacrifice suprême (3ème partie)

Abraham avait été prêt à obéir à Dieu en toute chose, jusqu'à offrir en sacrifice son fils Isaac; Dieu lui-même n'a pas hésité à sacrifier son propre fils Jésus pour nous.. Et moi, que suis-je prête à sacrifier?

Cette semaine nous lisons : Épître aux  Romains 12 : 1 et 2

Dans le verset 1 de notre texte il est question de sacrifice mais pas n'importe lequel, celui de notre corps. L'apôtre Paul nous exhorte à l'offrir "comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu". Qu'est-ce que Paul a voulu dire? Nous trouvons la réponse dans la même épître où il nous dit de ne pas livrer nos membres au péché mais de les donner à Dieu afin de vivre pour Lui. (Romains 6 : 13). Mes sœurs, nous avons été sauvées par le sacrifice de Jésus sur la croix afin que nous vivions pour Dieu, afin que nous Le servions. Servir Dieu demande du renoncement. Il faut premièrement renoncer au péché. C'est primordial pour tout chrétien. Mais si quelqu'un veut être un vrai disciple de Jésus-Christ, il doit également renoncer à lui-même, même à ses propres désirs légitimes si telle est la volonté du Seigneur. Pas toujours facile! Jésus a dit : "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive". (Matthieu16 : 24) Pas de demi-mesure avec le Seigneur. Si on veut être agréable à Dieu, alors il faut être prête à Lui obéir dans tout ce qu'Il nous demandera de faire.

J'aimerais regarder avec vous un exemple dans l'Ancien Testament où le Seigneur a demandé à un de ses serviteurs de renoncer à son désir. Dieu a appelé Jérémie à devenir un prophète lorsqu'il n'était qu'un jeune homme. Jérémie avait certainement le désir de se marier et de fonder un foyer comme la plupart des jeunes hommes. Mais regardez ce que Dieu lui demande : "Tu ne prendras point de femme et tu n'auras dans ce lieu ni fils, ni filles". (Jérémie 16 :2)  Je suis certaine que le cœur de Jérémie a dû être triste en entendant ces paroles mais il aimait le Seigneur plus que tout au monde. Il a décidé de mettre sur l'autel du sacrifice son désir de se marier afin de servir son Seigneur.

Qu'en est-il de nous? Jusqu'où sommes-nous prêtes à aller afin d'être agréable au Seigneur? Si le Seigneur nous demandait de renoncer à tel ou tel désir de notre cœur serions-nous prêtes à Lui obéir par amour pour Lui? Avons-nous tout mis sur l'autel ou si nous en avons gardé une partie pour nous-mêmes ? Mes sœurs, nous ne serons pleinement heureuses et épanouies dans le Seigneur que lorsque tout sera déposé sur l'autel devant Lui.

Au verset 2 de Romains 12, la Parole de Dieu nous demande de ne pas se conformer au siècle présent. Aujourd'hui, le "Moi" est mis sur un piédestal. Un des slogans de ce monde de ténèbres est : "Il n'y a pas de mal à se faire du bien". La nouvelle religion de ce siècle : l'hédonisme. C'est, selon Le Petit Larousse, une "doctrine morale qui fait du plaisir le principe ou le but de la vie". Je trouve que ça rime avec égoïsme. Éloignons-nous donc de ces philosophies mondaines. Chères sœurs, recherchons plutôt à accomplir la volonté du Seigneur, "ce qui sera de notre part un culte raisonnable". (Romains 12 : 1)

Ma prière : Seigneur, je désire déposer ma vie sur l'autel du sacrifice afin que Tu puisses l'utiliser pour ta gloire. Amen

Verset Clé : Romains 12 : 2b : "… afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait".

“ Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus. (Marc 14:3). ”

Les bienfaits du pardon

La rancune empoisonne la vie, gâche les relations parentales, conjugales, familiales. Elle conduit à un malaise intérieur voire à la ruine personnelle. Le pardon a un effet libérateur, mais comment trouver le courage de pardonner ? Nous éprouvons le besoin de confesser pour être libéré mais à qui ? Nous pouvons être bien dans notre être intérieur en recevant le pardon de Christ et en pardonnant à notre prochain.

Dans la prière enseignée par Jésus : Voici comment vous devez prier … Notre Père… donne nous notre pain quotidien, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés… Matthieu 6 : 9 à 13

Le pardon est aussi vital que le pain quotidien et le pardon est double : nous le recevons de notre père et nous l’offrons à notre prochain.

COMMENT JESUS ACCORDE SON PARDON

1. LA PECHERESSE PARDONNEE Luc 7 : 36 à 50

- La pécheresse a la foi dans l’amour de Jésus v50

- Elle est convaincue d’avoir mal agi : elle pleure en public v38

- Elle montre son amour pour Jésus : le parfum répandu et les baisers offerts v38

- Elle reconnaît qu’elle a commis de nombreux péchés v47

* Jésus se laisse toucher par la pécheresse v38

* Le contact avec Jésus agit sur la vie de cette femme : ce n’est pas elle qui souille Jésus, comme le croyait le pharisien, mais c’est Jésus qui la purifie v39

* Jésus a entendu ce qui se passait dans son cœur : cette femme n’a pas dit un mot !

* Jésus a vu l’attitude de cette femme : ce fut plus important que ses paroles v44 à 46

Pour recevoir le pardon , il faut croire dans la grâce. C’est pourquoi Jésus donne la parabole du créancier et des deux débiteurs :

* Jésus admet qu’une personne peut pécher 10 fois plus qu’une autre

* Le pardon est gratuit pour le grand pécheur comme pour le petit pécheur

* Ce que Jésus attend après le pardon : ce sont des actes d’amour et de reconnaissance.

* Jésus d’une manière audible et publique lui donne l’assurance de son pardon : aujourd’hui, c’est le Saint Esprit et la Parole de Dieu qui nous donnent cette assurance Rom 8 :16

Le pardon par la foi nous procure le salut et la paix du cœur v 50

2. LE PARDON DE LA FEMME ADULTERE Jean 8 : 2 à 11

La gravité du péché : Lév 20 :10 c’est vrai pour l’adultère, mais aussi pour tous les péchés Romains 6 :23 La facilité d’accuser les autres : alors que l’on vit soi-même dans le péché. Jésus seul aurait pu lui jeter la pierre.

Jésus n’a pas disculpé la femme : il l’a défendue contre les accusateurs v7 accuser, c’est faire l’œuvre de Satan Apoc 12 :10

Accusés par leur propre conscience : v9 c’est le travail de la Parole du Christ et du Saint Esprit. Si le Saint Esprit ne convainc pas de péchés, qui sommes-nous pour essayer de le faire ? La mauvaise position : ils sont partis au lieu de demander grâce à Jésus.

L’attitude de la pécheresse : elle aurait pu partir. Elle reste seule devant Jésus, v9 sans se défendre...attendant sa sentence. Elle ne dit pas un mot.

Jésus la pardonne et la libère de la condamnation : v11 Il a seul le pouvoir de pardonner. Le pardon est immédiat, gratuit, sans aucune œuvre expiatoire. Quelqu’un qui est pardonné doit marcher en nouveauté de vie. Par sa parole, Jésus lui en a donné la force .

REPARATION ET CONFESSION

• LE SALUT DE ZACHEE Luc 19 : 1 à 10

* Il est vrai que Jésus est allé loger chez un homme pécheur v7 Jésus savait qui était Zachée.

* La présence de Jésus a changé les dispositions de cœur de cet homme : c’est un miracle intérieur

* Avec le pardon, Jésus a mis des dispositions nouvelles dans le cœur de Zachée

* Zachée a réparé le dommage causé en rendant au quadruple

* Il a changé d’attitude à l’égard de l’argent et des personnes.

Dans certains cas, quand il y a eu des personnes lésées ou blessées par notre attitude pécheresse, il faut qu’il y ait réparation : restitution de ce qui a été volé, réconciliation...c’est une conséquence du pardon.

• LA CONFESSION DE LA SAMARITAINE Jean 4 : 5 – 26

- Jésus connaissait parfaitement la femme qui étai en face de lui. Son but est d’amener à la repentance Rom 2 : 4 la bonté de Dieu te pousse à la repentance.

- Quand Dieu traite avec nos péchés, il le fait toujours avec beaucoup d’amour et de patience et jamais comme un accusateur.

- Jésus va amener cette femme face à son besoin : donne-moi de cette eau v15

- le péché et le non pardon donnent soif. Seul le pardon en Jésus désaltère.

- Jésus amène cette femme à la confession Je n’ai pas de mari v17 Jésus ne lui fait aucun reproche, ni remarque désobligeante. Mais Jésus se révèle à elle.

Il y a des péchés publics, comme pour cette femme qui avait une vie dissolue devant tous, qui ont besoin d’une confession publique.

D’autres péchés sont connus d’une seule personne, c’est à elle, qu’il faudra le confesser Jacques 5 :16 Le pécheur a besoin de nos prières.

D’autres péchés sont secrets, entre le coupable et Dieu, il faudra les confesser dans le secret de sa chambre Matt 6 : 6

* La confession libère le cœur et restaure le pécheur : Ps 32 : 1 à 5 Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné.

* La dissimulation d’un péché est un grave empêchement à la bénédiction : Prov. 28 :13 Celui qui cache ses transgressions, ne prospère point.

Jésus connaissait le péché de Judas, le voleur, mais il n’en a pas parlé aux disciples qui étaient totalement ignorant des agissements de Judas.

LE PRIX DU PARDON : LE SACRIFICE DE LA CROIX

- Jean-Baptiste : Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde Jean 1 : 29

- Un seul sacrifice pour les péchés Héb 10 : 11, 13 Nous sommes sanctifiéss par l’offrande du corps de Christ, une fois pour toutes. Il a offert un seul sacrifice pour les péchés. Le sacrifice offert par Jésus a le pouvoir de rendre parfait celui qui l’accepte.

- Il a expié nos péchés sur la croix 1 Jean 2 : 1-2 Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus, le juste. Il plaide pour nous en présentant à Dieu le sacrifice qu’il a accompli. Dans le monde entier, il n’y a pas d’autre moyen pour le pardon

- La puissance du sang de Jésus purifie de tout péché 1 Jean 1 :9 Le pardon par son sang nous rend suffisamment purs pour que nous soyons admis éternellement dans la présence divine en robes blanchies dans le sang de l’Agneau Apoc 7 : 14

Par le sacrifice de Jésus, le pardon est total, éternel. Il couvre tous les péchés. Il n’y a rien à ajouter mais il faut le croire pleinement.